Hello j'ai décidé de faire un petit tour d'horizon des dernières sorties seinen que j'ai acheté (ou que l'on m'a offert plutôt) au programme l'avis de the arms peddler, front mission et oyasumi punpun, btooom aurait dût suivre mais il ne trônera que très prochainement dans ma bibliothèque (dommage).

Front Mission Dog Life and Dog Style le manga scénarisé par yasuo otagaki et dessiné par C.H.line est un seinen édité par square enix ((au japon) et édité par Ki-oon en france)).

Tout d'abord ce qui est frappant à la lecture de ce premier tome c'est la première partie du manga et la puissance avec laquelle l'auteur parvient à retranscrire l'angoisse, la crainte de la guerre imminente.

Les deux superpuissance qui cohabitent laborieusement sur l'île d'Huffman afin de revendiqué la paternité de cette nouvelle île sont à couteaux tiré, très réaliste ce manga dépeint la cruauté et la bêtise de la guerre.

L'épée de damoclès qui pèsent au dessus des personnages alors que la tension entre les deux clans est à son comble est juste palpable, on en vient à redouter le déclenchement des hostilité de toutes ses tripes, 

mais lorsque le premier missile est lancé et que l'horreur de la guerre s'étend sur l'île, le manga prend alors de la distance avec ses personnages (qui manque parfois un peu de charismes), nous comptant avec une dureté impressionnante et une froideur un peu dérangeante le récit de leur survie dans un environnement urbain sans cesse sous les bombes.

Un bon premier tome, intéressant, assez mature qui laisse beaucoup de point d'interrogations quant à la suite et l'angle que prendra l'aventure.

l'avis du fanboy 7/10

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The arms peddler, également édité par ki-oon et assez justement associé par ce dernier éditeur à ubell batt dans leur tentative de donner un coup de boost au genre de la dark fantasy (démarche que je ne peut qu'encourager au vus de la qualité de ces deux œuvres respectives) rendu célèbre par berserk qu'il l'incarne dans toute sa puissance.

Ce manga scénarisé par Kyoichi Nanatsuki et dessiné par le corréen PARK Joong Gi alias Night Owl (dont je découvre le talent dans ce manga) nous propulse dans un environnement assez singulier et efficace, à la croisé du western, du post-apo et du médiévale fantastique. Sans être fourre tout ce manga mélange ces genres avec une habilité mesuré, d'ailleurs on dit que le post-apo n'est qu'un dérivé du western (dans ses codes) et ce manga sonne un peu comme un hommage à tout ces livres, série et cinéma de genres. 

Sona abandonné au milieu du désert par une troupes de bandits de grand chemin qui ont purement et simplement massacrés sa famille sous ses yeux va être sauvé et recueilli non par bonté d'âme par la belle et très mystérieuse garami, marchande d'armes téméraire et combattante redoutable à la morale très abstraite à qui il va devoir rembourser le prix de sa vie.

Très prenante l'histoire et la personnalité complexe de garami nous donnent très très envie de sauter sur le prochain tome, le climax du premier tome est intelligent il laisse beaucoup de question en suspens, le charismes des personnages n'est pas en reste. Une très bonne nouveauté à n'en pas douter, à la hauteur d'un ubell batt avec une univers peu être encore plus original.

l'avis du fanboy 8,5/10

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Oyasumi Punpun le dernier bijoux d'Inio asano et édité dans une très belle édition par kana est la première série longue de l'auteur.

J'ai entendu une fois lors d'un programme diffusé sur nolife une personne dire « mario est le méliès du jeux vidéo » , je pense que si je devais m'aventuré au difficile exercice des comparaisons mystique, je dirais qu'Inio Asano est le Haruki Murakami du manga. Comme pour ce dernier il y a un avant et un après Inio Asano, oublié tout les codes du manga profondément encrés dans votre esprit. Les œuvres du jeune Inio s’absout de toute ces choses qui pourraient entraver le récit. L'histoire de punpun, petit garçon de huit ans qui prendre vie sous des traits ultra simpliste même enfantin contrastant radicalement avec la plume ultra détaillé de l'auteur et du reste du manga. Cette dualité est à l'image d'un des thèmes récurent d'Inio, le rapport entre l'enfance, son insouciance sa curiosité et l’âpreté de la vie et des relation familiales. Ici la naïveté poétique de l'enfance cotoi des scènes de violence quotidienne et morale.

J'ai beaucoup plus de difficulté à parler de l'univers d'inio car l’exercice est beaucoup moins évident, et de touts les moyens, le plus efficace reste encore de se plonger dans son univers. Pour les plus peureux je conseillerais de commencer par Solanin, manga en deux tomes qui restent à ce jour l'une de mes plus belle lecture en matière de manga.

l'avis du fanboy 9/10