Hello, ça fait un moment que je voulais essayer des jeux japonais pur jus, dating sim en tête de gondole. j'ai eu l'occasion de jouer à utawarerumono un visual novel rpg plutôt sympathique, mais j’ai décidé d'écrire sur Biko 3 (de tout les jeux que j‘ai trouvé c‘était le plus rapide à finir et de loin). Il ne rentre pas vraiment dans la case simulation de vie, estampillé "Illusion" un studio de développement très porté sur la culote il appartient à ce genre de jeux complétement barré sans aucune morale qui ne peut qu'attiser la curiosité des pauvres occidentaux que nous sommes.

Soyons clair, biko3 est loin d’être ce qu’on pourrait appeler un bon jeux… mais c‘est pas ça qui va m‘arreter! Et son concept un peu particulier à du en attirer plus d‘un.

On regarde mais on ne touche pas ! … à moins que …

En effet dans biko 3 votre but est simple, stalker!(stalking simulator). Vous incarnez donc un jeune homme dérangé qui a pour mission de suivre sa proie, autrement dit une jeune et jolie jeune fille, on a d’ailleurs le choix entre plusieurs profils de proies, qui vont de l’écolière à la cyber tapin.

Bon le jeu commence, et vu que je n’ai qu’une version partiellement traduite en anglais

(menu et certaine phrases) et ben je passe tout le blabla d’intro en japonais.

C’est pas comme si le scénar était vraiment important, me voici donc dans la peau de notre amateur de chair fraiche.

Au cours de votre périple vous rencontrerez des défis de taille qui vous prendront à peu près 30 secondes à déjouer, citons par exemple les cannettes sur lequel vous marchez qui sont susceptibles de révéler votre présence, ou encore l’aboiement répétitif d’un clébard. En dépit de toutes ses embuches survivre au 10 scènes de stalke est à la porté du premier venu.

La partie « intéressante » (du point de vue gameplay j'entend) du jeu arrive enfin, en effet durant certaine scène clefs il est possible « d’attaquer » sa victime, et là attention on passe en mode -18ans.

Si  l’on choisit d’attaquer s’en suit une scène de viol (plus ou moins consentis (c'est pas japonais pour rien)), alors que si l’on se contente de suivre sa cible jusqu’à la fin c’est une partie de jambe en l’air plus consensuel qui clôt votre petite épopée.

Au final le gameplay est le même, sur fond de coit personnalisable, ont peut chosir entre 3 positions (ou 4 je ne sais plus), la cadence, et pivoter autour de tout ca librement grace à la caméra, il y a d’ailleurs un petit bouton subtilement appelé « auto-fuck » ce qui reposera votre poignet pendant les séances de va et viens.

Enfin bref c’est rigolo et vraiment léger, et comme bon nombre de eroge à prendre au 36ème degré sous peine de ne plus osé ce regarder dans une glace pendant 2-3 jours.

Un peu d’histoire dans ce monde de rut. 

On va éviter les lieux communs du genre « tous pervers ses japonais! » même si pour l’occasion ce jeux à une portée plus que douteuse, mais il est bon de savoir que le style de jeux eroge date du début des années 80 et fait donc partie intégrante de la culture jeux vidéo du japon (c'est même avec ce style de jeux que certains éditeurs japonais on tenté de tirer leur épingle du jeux lors de l'avénement des jeux vidéo, créant ainsi un marché de niche qui perdure aujourd'hui et qui se porte plutôt bien). Le support à d’ailleurs bien évolué ,les scénarios s’étoffant au fils des années , le système de jeux ce complexifie en apportant une variante stratégique,  le genre finit même par se décliner pour les femmes  et dès la fin des années 90 certains jeux se voient même amputé de toute composante érotique au profit du scénario et de l’immersion sentimentale du joueur.